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Altawabi's blog
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  • "Comme c'est triste de croire qu'on va être compris..." De bavardages inutiles en réflexions sans grand intérêt, en passant par les coups de blues... Des mots, de quoi tenter de se faire comprendre, mais sans grands espoirs...
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2 mars 2005

Jeff Buckley

Et oui, vous ne croyiez tout de même pas que vous alliez y échapper... Ce cher Jeff, il faut absolument que je vous en parle un peu, hein !! lol...

Alors, alors, pour ceux qui ne le sauraient pas, Jeff Buckley est le fils de Tim Buckley (qui l'eut cru...) et de... j'ai un trou, subitement... MARY GUIBERT, voilà voilà. Son père les a délaissés lui et sa mère, et Jeff ne l'a connu que peu de temps avant qu'il ne meurt d'overdose à l'âge de 28 ans (j'ai zappé la date... je sais, c'est pas sérieux...).

Jeff, donc, se passionne pour la musique dès son plus jeune âge, les sons l'intriguent... Il avoue avoir été poursuivi des années par le son de la batterie de "Come Together" des Beatles, qu'il associait à la sonnerie d'un téléphone en furie (la p'tite anecdote qui m'a marquée, lol...). Il s'est intéressé à toutes sortes de musique, je citerai parmis ses goûts et ses influences (liste non-exhaustive, loin de là, mais alors très très loin) Led Zepplin (et oui... l'incontournable...), Simon & Garfunkel, et Edith Piaf (si, si, je vous assure, il a d'ailleurs repris deux de ses chansons : l'"Hymne à l'Amour", et "Je n'en Connais Pas la Fin"... mouarf, écoutez moi ça en live à l'Olympia, c'est sublime...).

Pour ce qui est des débuts de sa carrière musicale... Il commence par chanter seul avec sa guitare accoustique dans des cafés, notamment au Sin-é Café (à New-York il me semble !?). Les débuts sont difficiles, les clients du Sin-é n'ont que faire de sa musique et le brouhaha de leurs paroles couvrent le son de la guitare et de la voix de Jeff. Tous ses efforts pour s'imposer par la puissance du son sont vains, et il opte pour une autre méthode, qui consiste à s'adapter au public... ainsi, le brouhaha des conversations et même les bruits de vaisselle doivent s'intérgrer à sa musique !...

Et voilà, ça y est, cette fois, on le remarque. Il peut alors aller plus loin : monter un groupe, avec Michael Tighe à la guitare, Mick Grondahl à la basse, et Matt Johnson à la batterie. Ensemble, ils enregistreront le seul album paru de son vivant : "Grace" (en passant, c'est THE cd à emporter sur votre île déserte le jour où vous prend l'envie de vous exiler...). Puis il entreprend une tournée dans le monde entier... Je soulignerai que la France fut l'un des pays qui lui fit le meilleur accueil. Héhé, il faut dire, aussi, c'était la partie de cette chère Edith Piaf pour qui il avait tant d'admiration...

Finalement, après cette tournée mondiale, il se sent victime de sa popularité... Là où il en est, on l'applaudit sans chercher à se demander s'il fait de la musique de qualité... Décidé à mettre à l'épreuve la valeur de sa musique, il rentre en Amérique pour entamer une série de concerts secrets (avec un nouveau batteur, il me semble, mais dont j'ai oublié le nom, vous me pardonnerez...) et travailler sur de nouveau titres en vue de l'enregistrement d'un second album, "Sketches for my Sweetheart the Drunk".

Malheureusement, cet album ne verra jamais le jour (enfin, seulement une maquette, quoi... qui a un p'tit goût d'inachevé)... Pendant l'enregistrement, un jour où il se promenait avec un (des ?) ami(s ?) au abords du Wolf, un afluent du Mississipi, Jeff décide d'aller se baigner tout habillé... D'après témoins, il était d'humeur joyeuse, riant et chantant dans l'eau... Puis le passage de bateaux a entrainé des remous, Jeff a disparu... On a retrouvé son corps trois jours plus tard.

Et voilà comment se termine la vie de ce cher Jeff... On le regrette... Pinaise, il avait une de ces voix...
Enfin, aller, voyons le bon côté des choses : il nous aura légué au moins "Grace"...
Et j'ajouterais, dans la liste des CDs à écouter absolument : son "Live à L'Olympia", paru après sa mort tout comme la maquette de "Sketches for my Sweetheart the Drunk".

 

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