2 mars 2005
Pensées...
[Si vous avez connu mon skyblog, vous connaissez ce texte ; mais j'avais envie de le remettre ici, parce que je l'aime bien, ce texte, et aussi parce que ce soir je m'y retrouve bien, il reste d'actualité, à part peut-être quelques références qui de toutes façon ne me parlent qu'à moi...]
J'aurais tant de choses à dire, tant de questions qui n'attendent pas de réponses, tant d'impressions qui me traversent... Il me faut poser tout cela par écrit, mais par où commencer ? Tout se bouscule, les lettres s'entremêlent et les mots s'entrechoquent, les idées se querellent dans le chaos de mes pensées... Impossible d'ordonner tout cela ! Et j'ai sans cesse le sentiment de me noyer dans un océan de contradictions, dont j'explore sans relâche les plus profonds abîmes pour tenter de me comprendre moi-même ; mais le souffle me manque... Respirer ! Regagner la surface ! La surface... Une lueur me guide qui arrive de là-haut, transpeçant les eaux sombres. La pâle lueur d'un rayon de lune...
Voilà que mon regard se perd, hagard, dans les milles scintillements du ciel nocturne. Les étoiles... de véga à antares ou à mérak, elles m'ont toujours facinées. Elles seules, elles ont cette particularité réconfortante d'être les mêmes à chaque coin de la terre. Du bout du nez enrhumé du pays, je les vois telles que tu peux les voir de là-bas. Peut-être que tu penses à moi... Mais je préfère ne pas savoir, j'aurais trop peur d'être déçue. Il vaut mieu rêver, parfois, le nez dans les astres, que connaître la vérité... La vérité... La vérité, c'est que ce monde est un jardin planté de roses, aussi belles dans leurs robes pourpres qu'épineuses dans leur inaccessibilité ; qui tente de cueillir la beauté se retrouve écorché... Ou alors, c'est une gigantesque toile d'araignée dans laquelle on s'empêtre ; chaque fil tendu est un lien entre deux coeurs, certains se brisent, d'autres résistent ; chaque goutte de rosée est une perle de bonheur et chaque insecte pris au piège est un obstacle au chemin de nos vies... Que d'images encore pourrais-je utiliser ! Mais le ciel est toujours rempli d'étoiles. En voici une qui traverse l'obscurité dans une course folle, nous offrant le spectacle aussi radieux qu'éphémère d'une pluie d'étincelles... Vite, un voeux ! L'occasion rêvée pour nos âmes supesticieuses... Je voudrais qu'il m'aime, je voudrais qu'elle m'aime... Moi, je voudrais juste que la plus brillante de toutes ces étoiles ne s'éteigne pas trop tôt... Pourtant, des étoiles, il y en a tellement, me direz-vous... par millers, par millions, par milliards... Dans les cieux, oui, c'est vrai... Ce n'est pas ce qui manque. Et les anges ? Ils manquent, eux ? Vous croyez même pas qu'ils existent, n'est-ce pas ? Le monde est un enfer, chacun le sait bien assez tôt... Pourtant, même en enfer, je crois qu'il y a des anges. Je crois que j'en ai vu... Ils n'ont pas toujours la peau blanche et les cheveux dorés, ils ne savent pas toujours voler. Mais ils s'existent. Seulement vous ne savez pas les chercher là où ils sont, vous vous fiez trop aux apparences... regardez dans l'ombre, au lieu de chercher la lumière qui ne vous éclairera jamais... Et puis, regardez vers le ciel. N'oubliez jamais de regarder vers le ciel...
Voilà que mon regard se perd, hagard, dans les milles scintillements du ciel nocturne. Les étoiles... de véga à antares ou à mérak, elles m'ont toujours facinées. Elles seules, elles ont cette particularité réconfortante d'être les mêmes à chaque coin de la terre. Du bout du nez enrhumé du pays, je les vois telles que tu peux les voir de là-bas. Peut-être que tu penses à moi... Mais je préfère ne pas savoir, j'aurais trop peur d'être déçue. Il vaut mieu rêver, parfois, le nez dans les astres, que connaître la vérité... La vérité... La vérité, c'est que ce monde est un jardin planté de roses, aussi belles dans leurs robes pourpres qu'épineuses dans leur inaccessibilité ; qui tente de cueillir la beauté se retrouve écorché... Ou alors, c'est une gigantesque toile d'araignée dans laquelle on s'empêtre ; chaque fil tendu est un lien entre deux coeurs, certains se brisent, d'autres résistent ; chaque goutte de rosée est une perle de bonheur et chaque insecte pris au piège est un obstacle au chemin de nos vies... Que d'images encore pourrais-je utiliser ! Mais le ciel est toujours rempli d'étoiles. En voici une qui traverse l'obscurité dans une course folle, nous offrant le spectacle aussi radieux qu'éphémère d'une pluie d'étincelles... Vite, un voeux ! L'occasion rêvée pour nos âmes supesticieuses... Je voudrais qu'il m'aime, je voudrais qu'elle m'aime... Moi, je voudrais juste que la plus brillante de toutes ces étoiles ne s'éteigne pas trop tôt... Pourtant, des étoiles, il y en a tellement, me direz-vous... par millers, par millions, par milliards... Dans les cieux, oui, c'est vrai... Ce n'est pas ce qui manque. Et les anges ? Ils manquent, eux ? Vous croyez même pas qu'ils existent, n'est-ce pas ? Le monde est un enfer, chacun le sait bien assez tôt... Pourtant, même en enfer, je crois qu'il y a des anges. Je crois que j'en ai vu... Ils n'ont pas toujours la peau blanche et les cheveux dorés, ils ne savent pas toujours voler. Mais ils s'existent. Seulement vous ne savez pas les chercher là où ils sont, vous vous fiez trop aux apparences... regardez dans l'ombre, au lieu de chercher la lumière qui ne vous éclairera jamais... Et puis, regardez vers le ciel. N'oubliez jamais de regarder vers le ciel...
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